La «radicalité», dans ses différentes dimensions ou acceptions, constitue un terrain d’enquête particulièrement fertile au regard de la variété des corpus qu’elle nourrit et des mobilisations qu’elle porte à l’intérieur de l’espace social et politique; dans le champ des idées comme dans celui des médias. Malgré tout, les recherches dédiées à la radicalité, en communication politique comme en sciences du langage, n’en restent pas moins marginales. C’est à ce vide (au moins relatif) qu’entend répondre cette publication qui réunit dix contributions pluridisciplinaires situées au croisement du théorique, du descriptif et du pratique. L’analyse des champs lexicaux, arrière-plans topiques et univers de représentation permet ainsi de mieux comprendre ce qui est au cœur de l’action «radicale» et de sa communication.